Etude de Schwarzfall

Issus majoritairement de l’Empire, les membres de l’Étude de Schwarzfall constituent un groupe hétéroclite de chercheurs et d’artisans, réunis sous l’égide de Sainte-Brigit par leur soif de savoir et d’expertise. En effet, ils sont nombreux à avoir suivi un cursus académique et à être issus de différentes promotions de l’Université Impériale, certains mêmes étant à la tête de chaires toutes aussi variées qu’étranges.

L’origine historique de cet amalgame de gratte-papiers en ébullition provient de deux scientifiques passionnés par le lien entre la Science et la Magie, les professeurs Karl Méridigme et Vivian Siff d’Hartoisie, qui ont créé l’Étude des Sciences Magiques Appliquées à la Médecine Moderne. Ce groupe bénéficiait d’un certain renom et d’une indépendance au sein de l’Université Impériale, au point que les mécènes se pressaient à leurs portes et qu’il rayonnait même auprès des étudiants qui étaient nombreux à rejoindre les bancs de l’Université dans l’espoir de pouvoir rejoindre l’Étude par la suite.

Ils officièrent ainsi bon nombre d’années auprès de la cour, fournissant notamment à plusieurs notables des services et réalisant des recherches aux sujets variés et parfois controversés. Leurs recherches étaient passionnées, les articles scientifiques pleuvaient et leurs présentations attiraient de plus en plus de spécialistes de divers domaines.

Mais l’âge d’or de l’Étude fut mis à mal par une terrible épidémie de Peste Noire qui frappa l’Empire, emportant Karl Méridigme et une bonne partie des membres de l’Étude. Par ailleurs, la montée de l’alchimie et des sciences mécaniques dans l’Empire fit que les investisseurs se détournèrent des travaux principaux de l’Étude sur les Sciences Magiques. Doublement blessés mais la science dans l’âme, ils poursuivirent leurs travaux en usant de leurs fonds personnels pour continuer à vivre et se tournèrent même vers des domaines prohibés, que les certains mandataires fortunés et hauts-placés de l’Empire commandaient à des fins personnelles. Malheureusement, les informations fuitèrent et le groupe de scientifiques fut brutalement jeté sous les projecteurs et condamné moralement par la Doxa à cause de quelques expérimentations discutables. 

En effet, l’Université Impériale souhaitant promouvoir les Sciences Modernes comme un progrès et une solution absolue aux maux de l’époque, elle profita de la situation pour mettre l’Étude sur le banc, leurs excellents travaux – toujours suivis de traités des plus intéressants partagés au sein de l’Université – ne leur ayant octroyé aucun traitement de faveur lorsque ces événements parvinrent aux oreilles des plus rigoureux et vindicatifs de leurs opposants. Ainsi, tout aussi vite, les journaux cessèrent de parler d’eux, l’Étude fut dissoute et mise au placard par l’Université Impériale.

Cependant, ayant eu vent des Noirs Déluges et mandatés pour certains par des éminences de l’Empire, ces esprits vifs, malgré le danger apparent, furent piqués par l’appel de nouveaux sujets de recherche. Qu’à cela ne tienne, l’Étude de Schwarzfall venait de naître, sous l’impulsion notamment de son nouveau directeur : Vivian Siff d’Hartoisie. 

Malgré l’insécurité et l’instabilité omniprésentes à Malterre, ils investirent toutes leurs richesses dans l’expédition et rassemblèrent d’anciens membres de l’Étude ainsi que certains associés, même parmi ceux travaillant dans les Sciences Modernes. Ils comptaient bien, tous ensemble, faire des avancées suffisamment considérables et pionnières pour impressionner leurs pairs, restés bien à l’abri à la Capitale dans leurs douillets fauteuils de l’Université Impériale.

Personne n’aurait misé un sou sur la réussite de cette aventure car, en cette terre dévastée par la guerre et les éléments, que feraient donc une bande de gratte-papiers scientifiques, chirurgiens, comptables ou artisans ? Mais leurs compétences atypiques et versatiles ont constitué leurs plus grandes forces lors du comptoir de 1522.

Que ce soit pour des questions théoriques ou de la recherche sur terrain, de la diplomatie ou des enquêtes, l’Étude de Schwarzfall était toujours là où on l’attendait le moins mais parvint néanmoins à briller par son savoir et ses connaissances. Ils sont ainsi même parvenus à renouer des liens avec l’Université Impériale, qui semble aujourd’hui plus ouverte à la discussion. Leur facilité de contact et d’échange leur ont également permis de tisser de nombreux liens durant le dernier comptoir, relations qu’ils espèrent pouvoir faire fructifier lors du Noir Déluge de cette année. Il leur faudra cependant être prudents, car à force d’être dans les bonnes grâces de tous, on se retrouve dans les bonnes grâces de plus personne…

Ce groupe est OUVERT au recrutement cette année – Pour plus d’info : info@obscur.ch

Groupe Privé