Survivants de Karak Tusk

Si l’histoire des Survivants de Karak Tusk devait être contée, l’auditeur non averti croirait être face à une tragédie montée de toute pièce. En effet, ce groupe formé à la fois de nains et de sympathisants humains a rencontré tant de déboires sur sa route que seuls des étudiants en poésie de premier cycle à l’Académie, tout juste éconduits par leur dernier grand amour en date, peuvent espérer décrire une telle souffrance.

Et pourtant, les Survivants de Karak Tusk portent bien leur nom et sont parvenus à transformer le récit de leur drame en épopée lyrique digne de celle des anciens philosophes! En effet, ce groupe, créé à l’origine par des nains rescapés de la chute de la forteresse de Karak Tusk aux mains des hommes rats, ne s’arrête devant rien.

Ne perdant jamais espoir, ils ont fait fi de leur appartenance à différentes Stétt, ces couches de la société Naine qui ne se mélangent guère usuellement, et se sont même alliés à des humains afin d’optimiser au possible leurs chances de survie et de réussite. Ces aventuriers sont prêts à en découdre contre les Hommes-rats pour protéger ce qui leur reste de leur culture et savoir, ainsi que pour récupérer leur demeure ancestrale. Le plus impressionnant au final, c’est que lorsque, par chance ou par hasard, il arrive à un passant de s’asseoir à leurs côtés le temps d’un repas ou d’une partie de dés et de les écouter, il lui semble bien qu’ils vont finir par y arriver.

Pour cela, deux ingrédients sont nécessaires à la réussite de ce plan: de la volonté et des moyens. Disposant déjà d’un stock de volonté capable de ridiculiser le tas d’or d’un dragon, les Survivants de Karak Tusk doivent maintenant résoudre l’épineuse question des moyens. Ne pouvant se tourner vers une des autres forteresses naines de la région, toutes déjà occupées à tenter de ne pas subir le même sort que Karak Tusk, les Survivants n’ont d’autre choix que de prospecter à la surface. Or, un seul minerai de surface peut rivaliser avec les trésors des profondeurs des mines naines: l’Ombrepierre. Fatalement, Malterre, le seul endroit où l’on peut s’en procurer, est aussi l’une des rares régions dont la réputation est digne de la tragédie des Survivants de Karak Tusk. 

C’est ce qui amena cette joyeuse bande à participer au comptoir de 1522. Précieux alliés sur le champ de bataille, c’est dans la diplomatie et la résolution d’énigmes que les Survivants de Karak Tusk ont eu le plus à faire. Ainsi, ils sont parvenus à tisser des liens avec des factions bien étranges et différentes de la leur, et à en ressortir grandis et plus sages. Car ce sont ces collaborations qui permirent aux nains et à leurs amis humains de reprendre en main un savoir ancien appartenant à leurs ancêtres. 

Entre batailles, rituels improvisés et fuite couronnée de succès, la bande a vu ses poches se remplir, ses connaissances s’étendre, et son repaire se développer. 

Le comptoir de 1523, bien que d’apparence plus dangereuse, ne sera donc pour eux qu’une nouvelle étape et opportunité de se rapprocher encore un peu plus de leur objectif ultime : la reconquête de Karak Tusk.

Ce groupe n’est pas ouvert au recrutement cette année. 

Groupe Privé